Publié dans Politique

Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

Publié le mercredi, 07 mai 2025

Le très attendu face-à-face entre les membres du Gouvernement et les députés ne figure pas dans l'ordre du jour de la Chambre basse adopté hier. Celui-ci court jusqu'au 28 mai, ce qui repousse de fait la tenue de cette rencontre à une date ultérieure, probablement après les fêtes de la Pentecôte, mais aussi avant le 16 juin, date à laquelle une séance de face-à-face membres du Gouvernement - sénateurs est inscrit dans le calendrier de la Chambre haute. La rencontre entre les députés et les sénateurs pourrait ainsi se tenir dans la semaine du 9 juin. 

 

Annoncée comme "indispensable" par le président de l’Assemblée de Tokely lors de l'ouverture de la première session ordinaire de l'année, cette rencontre devait permettre au Gouvernement de présenter son rapport devant les élus, conformément à l'article 102 de la Constitution qui impose au moins une séance par quinzaine consacrée aux questions parlementaires. L'absence de cette séance dans le calendrier officiel vient donc contrarier, une fois de plus, le respect formel de cette disposition constitutionnelle. Rien n’est dit officiellement pour expliquer ce calendrier, si certaines voix parlent de problèmes de coordination de calendrier ou de disponibilité avec le Gouvernement.

Le précédent face-à-face entre députés et membres du Gouvernement remonte à plusieurs sessions. Depuis, plusieurs tentatives ont avorté, officiellement en raison de "circonstances diverses". L'année dernière encore, en octobre, cette séance n'avait pas été retenue dans l'ordre du jour. La volonté réaffirmée par le président de l'Assemblée d'y remédier cette année ne semble donc pas encore se traduire concrètement dans l'agenda parlementaire.

Entre-temps, les députés vont tout de même plancher sur plusieurs propositions de loi, dont certaines portent sur le « toaka gasy », les vols de bœufs, l'artisanat ou encore la protection des personnes atteintes d'albinisme. Mais l'attention pourrait aussi se porter sur une séance consacrée à l'ordre du jour proposé par l'Opposition, déjà utilisée par cette dernière l'année dernière pour interpeller quelques membres du Gouvernement. De possibles passes d'armes ciblées pourraient ainsi précéder le grand rendez-vous annoncé, sans pour autant s'y substituer.

 

Lalaina A.

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Editorial

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    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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